Coco Muya, qui se dit le « Tshisekedi en miniature », se veut l’Émir du cobalt et cuivre du Grand Katanga

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Par Kiki Kienge

Coco Muya, né et grandit au Kasaï-Oriental, premier vice-président du club de football de Sanga Balende de Mbuji-Mayi, il serait un homme d’affaires qui se déclare très proche de la famille du chef de l’État et qui se vante être comme un militant historique du parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Débarqué dans le grand Katanga, Coco Muya résiderait à Kolwezi dans la province minière du Lualaba, où en 2018 après l’accession de Félix Tshisekedi au pouvoir en 2018, il s’est fait noter dans le secteur minier, surtout dans le cuivre et le cobalt.

Coco Muya, avec la bénédiction et le soutien de madame la gouverneure du Lualaba Fifi Masuka Saini, serait à la tête de la coopérative minière Sokomisumo aux contours ambiguës, qui utilise notamment le nom de Comibakat et revendique avoir au moins 40.000 adhérant.

Cette coopérative qui serait dirigé par le fameux Coco Muya, s’est spécialisé dans des descentes illégales avec ses creuseurs sur des sites miniers de cuivre et de cobalt, comme celui de Menda Central de Boss Mining, des creuseurs qui sont toujours accompagnés et soutenus par des militaires de la garde républicaine dans leurs rapines.

Pour rappel, se sont ces creseurs de Coco Muya qui avaient envahi les sites miniers P591 de Boss Mining, prétendant avec un document à l’appui, que le site appartiendrait en réalité à maman Marthe Kasula Jibikila, mère biologique du président Félix Tshisekedi et sous la gestion de son fils Thierry Tshisekedi frère du président de la République, afin de légaliser leurs incursions et exploitations illégales du cuivre et cobalt de ce site appartenant en réalité au groupe ERG, selon le Cadastre Minier Congolais.

Une histoire qui avait créé plus d’embarras à la présidence de la République, qui avait ordonné une commission d’enquête le 16 juin 2023, avec à la tête le général-major Charles Muhindo Akili Mundos, secondé par onze officiers de l’armée, dont les généraux de brigade Patrick Mbayo Ngoy, Pero Minengo et Kyalandja Kingombe, pour essayer de calmer la situation et évacuer les creuseurs illégaux du site minier.

Dans un article du média Africa Intelligence, Coco Muya se sentant sultan dans le Katanga, a souvent l’habitude de menacer toute personne qui s’opposerait à ses projets dans les mines du Katanga :

« Je vais te faire fouetter, imbécile que tu es, si tu n’arrêtes pas, tu vas fuir la ville, tu vas fuir le Katanga. » Coco Muya proférant des menaces au téléphone à un agent de la société Kivu Metals Corp (KMC) sous-traitance de Boss Mining, appartenant à l’entrepreneur Christian Bahati originaire de Bukavu.

« Nous, les combattants, on a décidé que cette mine est pour nous. J’ai combattu aux côtés d’Étienne Tshisekedi pendant vingt ans. Fais gaffe : tu parles à un Tshisekedi en Miniature, » avait continué Coco Muya dans ses menaces.

Coco Muya malgré la descente de la commission de l’armée Congolaise, continuerait à exploiter illégalement les sites de Boss Mining avec des citoyens libanais comme associés rependant aux noms de Wissam et Mussa, on parle de plusieurs tonnes de minerais qui sortent chaque jour des sites de Boss Mining exploités par le trio Coco Muya, Wissam et Mussa sous la direction de Thierry Tshisekedi.

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