Par Kiki Kienge
Pour le monde occidental, le président rwandais Paul Kagame, est le symbole du développement et d’une bonne dirigeante d’un pays africain, le modèle à suivre pour tout pouvoir, disons-le dans un continent qui reste problématique dans la gestion des États.
Appuyé militairement, financièrement et diplomatiquement par toutes les puissances occidentales, Paul Kagame est même devenu une référence internationale en Afrique, on retrouve son armée dans plusieurs pays africains, dans des missions de stabilisation de la paix, République Centre Africaine (RCA), au Mozambique…
Paul Kagame, est le sultan du Rwanda depuis 1994, lors du référendum en 2015, les Rwandais avaient décidé « massivement à 98,4% des voix », une révision de la Constitution qui permet au Raïs Paul Kagame, alors 58 ans, de se maintenir à la tête du Rwanda jusqu’en 2034, après ça sera sûrement aussi à revoir au moment opportun…
Rappelons qu’en 2015 après referendum, la période qui suivait fut qualifiée d’intermédiaire avant le passage au quinquennat, ce référendum donnait aussi la possibilité au sultan du Rwanda, de postuler encore à deux reprises à la magistrature suprême.
En 2017, Paul Kagame avait remporté les dernières élections, plébiscité avec 98,8% des voix par le « peuple rwandais ».
Voilà en septembre 2023, dans une interview accordée au média Jeune Afrique, Paul Kagame vient de déclarer sa volonté de briguer un quatrième mandat lors de l’élection présidentielle de 2024 :
À la question du journaliste, le Raïs du Rwanda répond sans hésitations ; « Oui, je suis en effet candidat. »
Le sultan rwandais, continu dans sa déclaration ; « Je suis heureux de la confiance que les Rwandais ont en moi. Je les servirai toujours, autant que je le pourrai. »
Pour la position des puissances occidentales qui soutiennent son régime, Paul Kagame ironiquement déclare ; « Je suis désolé pour l’Occident, mais ce que l’Occident pense n’est pas mon problème. »