Par Kiki Kienge
L’homme d’affaires Congolais Dieudonné Kasembo et l’Indo-Belgo-Burundais Karim Somji, partenaires a 50% chacun des parts dans CONGO GOLD, qui possède une raffinerie d’or à Bukavu bloquée par le ministère des Mines « pour non-respect du code minier de la RD Congo ».
La décision de la mise en demeure de la raffinerie de CONGO GOLD a été émise seulement quelques jour avant l’inauguration de l’usine de Bukavu, par Madame la ministre des Mines, Antoinette Ndamba Kalambayi.
Nombreux analystes miniers avaient alors attribué cette décision du gouvernement Congolais, comme une faveur à PRIMERA GOLD à qui le pouvoir de Kinshasa avait octroyé presque le monopole de l’achat et du raffinage de l’or artisanal dans le Grand-Kivu.
Dieudonné Kasembo, en appelle au chef de l’État, Félix Tshisekedi à s’impliquer personnellement afin de débloquer la situation, car CONGO GOLD ayant rempli toutes les conditions légales pour la mise en fonction de sa raffinerie d’or de Bukavu en RD Congo.
Le patron Congolais de CONGO GOLD, confirme notamment la disponibilité de son entreprise de 200 millions $US par mois pour l’acheter de l’or brut des artisans minier du Sud-Kivu afin de fournir à raffinerie de Bukavu du minerai, chose qui produira de l’emploi et boostera l’économie du territoire en faveur de la population locale.
Contrairement à PRIMERA GOLD, CONGO GOLD raffinera son or brut avant de le purifié jusqu’à 99,9% totalement en RD Congo et pourquoi pas le vendre dans le pays via une bourse des minerais Congolais au Congo.