Par Kiki Kienge
S.E. Madame Judith Suminwa, ministre d’État et ministre du Plan de la République Démocratique du Congo, dans la vision du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, veux redonner à la RD Congo un de ces atouts désormais perdu, redevenir l’attraction principale des investisseurs par la richesse de ses ressources.
Avant et même juste après son indépendance, le Congo Kinshasa était un des pays les plus attractifs des investisseurs Occidentaux et après même Orientaux, Américains, Français, Chinois, Japonais…
Le pays le plus vaste d’Afrique centrale et deuxième du continent noir, la RD Congo outre à être un des plus grands exportateurs de minerais au monde comme le cobalt, le cuivre, d’uranium, le coltan… et bientôt même le lithium ingrédient clé des batteries, notamment pour les véhicules électriques base de la transition énergétique mondiale.
La RD Congo pourrait, bien-sûre avec une certaine volonté politique, une bonne et honnête organisation de son appareil étatique, un de centre touristique de l’Afrique, exportateur d’énergie électrique et des produits agricoles sur le continent.
Mais voilà le géant africain aux pieds d’argile, depuis des décennies patauge économiquement dans la boue, suite à une gestion pas trop catholique du pays par les pouvoirs qui se sont succédé à la tête du pays.
Souvent à raison et à tort, la RD Congo est qualifiée de pays « scandale géologique » pour ses richesses naturelles, pour autant reste malgré tout l’un des États les plus pauvres du monde où la population vit avec moins de 1,5 $US par jour.
Paradoxe, dans le même pays on trouve des restaurants à 300 $US le repas, une consommation de champagne qui concurrence les pays riches, on y trouve notamment une toute petite minorité de personnes souvent passantes par la politique et selon le régime en place, s’enrichir sans pudeur et même sans mouiller leurs chemises par le travail pour devenir des multimillionnaires.
En réalité, la République Démocratique du Congo serait plus que l’image qu’on se fait d’elle à l’étranger, sur les flux des investissements et des investisseurs.
La RD Congo enregistre une bonne qualité des investissements privés, mais qui sont presque tous concentrés dans le secteur des mines, plus sur le cobalt, cuivre et or. Pour la Chine par exemple, la République Démocratique du Congo est même devenue un de ses enjeux de son développement, le pays de Mao y investit en milliard $US, dépassant même les traditionnels partenaires commerciaux, comme les États-Unis, la France ou la Belgique.
Malheureusement ces investissements ne créent que des richesses pour ces étrangers investisseurs, notamment seulement pour une petite classe, qui va de 2 à 5% tout au plus de la population Congolaise, souvent composée des politiciens et courtisans tous liés au pouvoir en place, contre une population qui sombre chaque année de plus en plus dans une pauvreté qui n’a plus de nom.
Un défi que veut relever Madame la ministre du Plan, Judith Suminwa en lançant la revitalisation par son ministère de la feuille de route du climat des affaires.
L’ANNONCE DU MINISTÈRE DU PLAN
La ministre d’État et ministre du Plan Judith Suminwa Tuluka a ouvert, mardi 8 août 2023, à Venus village de Kinshasa, les travaux de la retraite du Groupe technique d’experts sectoriels sur le climat des Affaires en RDC.
Organisée par l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), ces assises se penchent sur l’évaluation et la révision de la feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires en RDC.
Suminwa Judith a salué l’organisation de ces travaux qui s’inscrivent dans le cadre des réformes initiées par le Gouvernement, sous l’impulsion du chef de l’État Félix Tshisekedi, pour l’amélioration du climat des affaires et de la promotion de l’entrepreneuriat en RDC.
Le but étant de faire de la République Démocratique du Congo une terre attractive où règne la sécurité juridique et judiciaire dans la pratique des affaires.