Le barrage d’Inga en RDC, la solution en urgence pour l’électrification et le développement de l’Afrique selon Ramaphosa, Sassou et Lula

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Par Kiki Kienge

La réalisation du projet Inga III en RD Congo en ce moment, est encore au stade d’un ping-pong du gouvernement congolais, qui sous le régime de Joseph Kabila avait signé un accord de développement exclusif du projet Inga III avec un consortium Sino-espagnol, dont la Three Gorges Corporation société chinoise;

Mais en 2020, le régime de Félix Tshisekedi retira l’exclusivité du projet Inga III aux Chinois de la Three Gorges Corporation, pour commencer des négociations avec le groupe Fortescue du milliardaire australien, Andrew Forrest, un projet de 80.000 mégawatts.

Mais voilà, cette même année, de son retour de sa visite en Chine, Félix Tshisekedi veut redonner l’exclusivité du projet Inga III aux Chinois de Three Gorges.

Au sommet pour un nouveau pacte financier mondial organisé à Paris par le président français Emmanuel Macron, quatre présidents africains prônent pour la réalisation en urgence du projet Inga III et d’un financement des institutions internationales, comme le FMI et la Banque mondiale.

Il s’agit du président sud-africain, Cyrill Ramaphosa, du congolais Denis Sassou Nguesso et du brésilien Luiz Inácio Lula Da Silva. Le président Égyptien, Abdel Fattah al-Sissi serait même prêt à renvoyer le projet du chemin de fer du Caire au Cap Town pour le céder l’urgence au projet d’Inga III.

L’Afrique du Sud en difficultés énergétique en ce moment, mise beaucoup sur le barrage d’Inga et une possibilité de déviation des eaux de la RD Congo jusque sur ses terres afin de les exploitées pour la production d’énergie électrique.

LE PRÉSIDENT SUD AFRICAIN, CYRILL RAMAPHOSA

« Maintenant, je veux parler de quelque chose de très pratique, le président Sassou-Nguesso Nguesso a soulevé la question hier.

Il a dit qu’il serait heureux si la suite de ce sommet, nous faisons quelque chose de très pratique, sur le plan de l’infrastructure.

Cela dit, 600 millions de personnes en Afrique n’ont pas d’électricité, et pourtant nous avons toutes les ressources pour produire de l’électricité, en particulier le puissant fleuve Congo. Et qu’il y a eu des projets de construire un certain nombre de centrales électriques qui produiront, selon mes calculs, jusqu’à 70.000 mégawatts.

Et il a dit et je souhaite m’exprimer en faveur de cette proposition.

Pour prouver que ces sommets ne sont pas des sommets où l’on se contente de parler, qui découlent de la conférence de Paris et d’autres sommets.

Mettons maintenant l’argent sur la table et disons collectivement que nous allons nous attaquer à ce méga-projet, un méga-projet qui, au final, produira de l’électricité pour 12, 15 pays africains en une seule fois.

Et c’est un projet qui, à mon avis les banques multilatérales de développement travaillent ensemble.

L’appel que vous avez lancé, Monsieur le président Macron, peut effectivement être financé.

Et quand nous nous en sortirons, nous devions pouvoir dire que le barrage d’Inga va maintenant être développé en une centrale électrique à Inga, celle que le président Sassou-Nguesso Nguesso a mentionnée, et la suivante également.

Si nous pouvons le faire, nous serons alors convaincus en tant qu’Africains, que ces sommets sont vraiment significatifs. »

« Le président Sissi de l’Égypte et moi-même, ont parlé d’un chemin de fer du Cap Town au Caire depuis des années, nous laissons cela pour le prochain sommet.

Mais celui sur la production d’électricité et la construction de centrales sur le barrage d’Inga est plus important, qui est immédiat et qui selon moi doit être abordé en maintenant,. C’est ce qu’il faut faire et alors nous serons convaincus que vous êtes sérieux dans vos promesses que vous faites. »

LE PRÉSIDENT BRÉSILEIN, LULA DA SILA :

« Nous avons écouté le président du Congo Brazzaville parlé du fleuve Congo, ce fleuve peut accueillir trois Itaipu qui est une centrale hydroélectrique brésilienne, mais il peut pas le faire parce-qu’il y’a pas de financement. »

La RD Congo qui possède l’entier té du puissant fleuve Congo, représentée par son Premier ministre, Sama Lukonde Kyenge en absence du chef de l’État Félix Tshisekedi, n’a pas déployé beaucoup d’énergie pour faire entendre sa voix et se définir comme le pays décideur et incontournable du projet Inga III.

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