Par Kiki Kienge
Pour les organisateurs congolais, toutes les dispositions nécessaires sont prises, en matière de sécurité et autres pour le bon déroulement des 9e Jeux de la francophonie, qui doivent se tenir du 28 juillet au 6 août dans la capitale de la République démocratique du Congo.
Après le premier report en 2021 suite à la pandémie de Covid-19, puis une seconde fois en 2022 par la province canadienne du Nouveau-Brunswick, puisque les infrastructures n’étaient pas prêtes, la République Démocratique du Congo s’était proposé en Salvatore della Patria, décidant ainsi d’organiser les jeux à Kinshasa sa capitale.
Mais les préparations pour l’organisation des jeux par Kinshasa ont connu des difficultés ;
- Travaux de construction et réhabilitation des infrastructures à l’arrêt faute de financement ;
- Frais de fonctionnement pas versés ;
- Blocage politique tendu entre la coalition FCC et CACH ;
- Report suite à la pandémie du Coronavirus.
- Suite à des révélations de malversation financière et usurpation des fonctions, le haut Représentant du Chef de l’État, Félix Tshisekedi au comité d’organisation des jeux de la Francophonie, Didier Tshiyoyo Mbuyi avait été éclaboussé en 2021. Puis le changement du comité d’organisation des jeux, a causé beaucoup de retard dans l’organisation de la préparation des jeux.
Après l’implication personnelle du chef de l’État, Félix Tshisekedi pour rassurer la communauté internationale sur le déroulement des 9è jeux de la Francophonie à Kinshsasa, le nouveau comité d’organisation a mis le bouchée double pour finir en temps et selon les normes, les travaux de préparation des jeux.

« Les équipements sont en cours de finition. Une chose aujourd’hui est certaine ; les Jeux de Kinshasa auront bel et bien lieu. Les dispositions nécessaires ont été prises, notamment en matière de sécurité, pour accueillir les participants aux 9e Jeux de la Francophonie », a affirmé Isidore Kwandja, directeur du comité national des Jeux.
Mais voilà, un peu plus d’un mois des Jeux de la Francophonie qui se tiendront du 28 juillet au 6 août, l’organisation de l’épreuve à Kinshasa pose des problèmes sanitaires et de sécurité, nombreux pays veulent réduire le nombre des athlètes et artistes, d’autres voire carrément à annuler leur participation.
La province canadienne du Québec qui a annoncé mardi 27 juin dernier, qu’elle renonçait à envoyer en RDC des athlètes et artistes aux jeux de Kinshasa.
De son côté, la France veut réduire drastiquement la voilure. Mardi dernier dans la journée, des entraîneurs d’athlétisme ont été avertis qu’à la suite des consignes du ministère, la France n’enverrait pas d’athlètes à Kinshasa, d’autres sports seraient concernés suite à cette décision de Paris.
Mais le ministère des sports français, reste encore sur la réserve, avant d’annoncer officiellement sa décision finale sur sa participation aux jeux de la Francophonie à Kinshasa, étant donné que cela relève d’une question politiquement sensible, mais le ministère des sports a partagé avec les fédérations sur les contraintes liées à la participation de la délégation française aux jeux de Kinshasa.
À savoir que les fédérations françaises, restent bien entendu souveraines et libres de leurs décisions sur la participation ou pas aux jeux de Kinshasa, mais c’est difficile d’imaginer une position contraire aux consignes du ministère des sports, à ce rythme Paris semble comme pour le Québec, mettre en sérieuses difficultés Kinshasa aux 9è jeux de la Francophonie.
En ce moment, ont éclaté dans le Grand-Bandudu non loin de Kinshasa et même dans la capitale, des violences inter-communautaires, notamment la capitale de la RD Congo vit des sérieux moments d’insécurités.
RÉACTION DE KINSHASA SUR LA SÉCURITÉ
« La sécurité ? Nous sommes les premiers préoccupés, nous ne prenons pas cela à la légère, parce que nous voulons que ce soit un succès. Un contrat a été signé avec une entreprise privée pour la sécurité à l’intérieur des aires de jeu, 4.500 policiers seront chargés de la sécurité à l’extérieur. » A déclaré Isidore Kwandja.
SUR LA SANTÉ
« Nous avons passé un contrat avec un grand hôpital (…), nous avons pris des assurances pour les athlètes (…) Au village des Jeux, on a mis en place une clinique. On a pris toutes les dispositions nécessaires pour que les athlètes soient accueillis dans les meilleures conditions. » Isidore Kwandja.