Après l’or, Barrick Gold veut être le roi du cuivre, la RD Congo et la Zambie dans sa stratégie africaine

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Par Kiki Kienge

Ce n’est plus un secret que le cuivre est devenu un enjeu stratégique des grandes multinationales minières, face aux pénuries croissantes du cuivre depuis 2020 et à la hausse de la demande du minerai suite à son l’utilisation dans les véhicules électriques, les parcs éoliens et solaires et les câbles haute tension.

Après la chute à son plus bas niveau depuis les années 2000, la production d’or de Barrick Gold à baisser encore de 5% cette année.

Quoique l’intérêt de Barrick Gold pour l’achat d’une mine de cuivre de 17 milliards $US se soit soldé en échec, le deuxième plus grand producteur mondial d’or ne semble pas baisser les bras dans sa stratégie de devenir un des plus grands groupes au monde dans le secteur du cuivre.

Le directeur général de Barrick, Mark Bristow considère le cuivre comme une matière première suite à la demande d’électrification et de son utilisation dans la fabrication des véhicules électriques, qui pourra faire remonter la tendance en baisse de sa production aurifère.

Une logique naturelle pour Mark Bristow, vu qu’on trouve souvent aux côtés des gisements de cuivre, des gisements de l’or qui peuvent être traités en utilisant des méthodes similaires, notamment dans le cuivre brut exporté, comme par exemple pour la RD Congo, après le raffinage du cuivre une quantité d’or a toujours été trouver de la matière brute.

Selon le média Bloomberg, le plus grand projet d’investissement de Barrick Gold est un projet de cuivre-or de 7 milliards de dollars au Pakistan, que la société canadienne prévoit démarrer en 2028 et qui pourrait être exploité pendant au moins quatre décennies. Elle étudie également une expansion de sa mine de cuivre zambienne, tout en recherchant de nouveaux gisements au Moyen-Orient, en Asie et en Afrique.

La stratégie et l’avantage de Barrick Gold dans sa conquête du cuivre, selon Mark Bristow, sont que le groupe est prêt à s’aventurer dans des régions les plus risquées où de nombreux investisseurs hésitent à d’aventuriers, comme dans des mines en République démocratique du Congo.

Le dirigeant Sud Africain de Barrick Gold, a notamment parlé des pourparlers en cours avec le gouvernement Congolais sur des projets d’exploration des mines de cuivre et des explorations en Zambie et en RD Congo.

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