Par Patrick Kienge
Afin d’atteindre son indépendance dans l’approvisionnement des matières premières critiques et garantir un approvisionnement sûr et durable, l’Union Européenne a comme cheval de bataille, la « législation européenne sur les matières premières critiques ».
La législation européenne sur les matières premières critiques veut renforcer les chaînes d’approvisionnement intérieures, renforcer le dialogue international pour des partenariats mutuellement bénéfiques avec les pays fournisseurs uniques.
L’union Européenne cherche à diversifier ses approvisionnements en matières premières critiques, 65 % de ses besoins annuels ne devraient pas provenir d’un même pays hors UE.
- 63 % du cobalt mondial, utilisé dans les batteries, est extrait en République démocratique du Congo.
- 97 % de l’approvisionnement de l’UE en magnésium provient de Chine.
- 100 % des terres rares utilisées pour les aimants permanents sont raffinées en Chine.
- 98 % de l’approvisionnement de l’UE en borate est assuré par la Turquie.
L’Union Européenne tient à poursuivre le développement des partenariats stratégiques et collaboration avec des partenaires fiables pour favoriser leur propre développement économique de manière durable par la création de chaînes de valeur dans leur propre pays, tout en promouvant des chaînes de valeur sûres, résilientes, abordables et suffisamment diversifiées pour l’UE.
L’Euro députée Belge, Maria Arena a déclaré ;
« L’objectif de la proposition de règlement sur les matières premières critiques (métaux rares, cobalt, cuivre, lithium, …) de la Commission Européenne devrait permettre à l’UE d’accéder à un approvisionnement sûr, mais surtout durable !
L’extraction minière dans les pays qui possèdent ces ressources est actuellement dommageable pour l’environnement, mais aussi pour les droits humains. Il est urgent de prévoir des mécanismes respectueux des populations qui vivent dans les pays détenteurs de ces ressources.
Garantir l’accès aux ressources pour le bien-être des européens au détriment des populations vivant dans ces pays est une solution d’un autre âge et indigne du projet européen. »