Par Kiki Kienge
Moïse Katumbi Chapwe président du parti Ensemble pour la République et candidat déclaré aux prochaines élections présidentielles en RD Congo, devrait se rendre dans la province du Kongo-Centrale pour son Safari politique déjà programmé depuis des mois, juste après la marche de l’opposition du 20 mai dernier.
Déjà le lundi 22 mai, ses équipes étaient déjà dans la province pour les préparatifs d’accueil de leur président, mardi 23 mai, Moïse Katumbi avec son cortège se rend dans la Kongo-Centrale, mais voila que le cortège du président d’Ensemble pour la République arrive à Mitendi, une barrière de la police bien armée leur interdit l’entrée, à l’instance de Moïse Katumbi pour savoir le pourquoi, la police confirme que c’est sous l’ordre du gouverneur de la Province.
Après des heures de négociations sans résultats positifs, le cortège de Moïse Katumbi a dû rebrousser chemin sur Kinshasa, son porte-parole, Olivier Kamitatu a tenu une conférence de presse sur l’avenu :
« Si certains ont été enivrés par le discours de M. Tshisekedi et ses amis, aujourd’hui c’est une banale dictature qui doit être renversée pour un nouvel ordre démocratique qui est inscrit dans la constitution. Nous voulons le respect des lois et de la constitution. Aucune dictature ne peut survivre à la force du peuple. Le peuple aspire à la liberté. Aujourd’hui, il est clair que notre liberté est bafouée. »
Ce mercredi 24 mai, le ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi après avoir entendu le gouverneur de la province du Kongo-Centrale, s’est notamment exprimé sur le sujet, ne condamnant pas l’acte du gouverneur :
« Je viens d’écouter le gouverneur du Kongo-Central avec tous les services de sécurité. Il m’a laissé entendre qu’il n’a jamais refusé l’organisation des manifestations dans sa province mais qu’il avait posé quelques préalables notamment, ajourner la tenue des manifestations de deux jours, indiquer le lieu car le conseil de sécurité principal avait fait état de l’insécurité. C’est ainsi qu’il a demandé aux organisateurs d’ajourner de deux jours seulement, ils ont refusé »