Par Kiki Kienge
La RD Congo serait un des pays qui détient les grands gisements des minerais stratégiques et non de la planète, mais l’exploitation et la distribution de ses richesses font défaut depuis des décennies.
Le contrat Sino-Congolais signé sous le régime de Joseph Kabila sur le cobalt et le cuivre, vient d’être remis en cause par le pouvoir du président Félix Tshisekedi. Il ne serait gagnant que pour les Chinois et non pour la RD Congo selon les autorités Congolaises.
Sur le lithium, un des minerais le plus recherché en ce moment au monde pour la fabrication des batteries, l’exploitation de Mano dans le Tanganyika est bloquée suite au retrait du permis d’exploitation par Madame la ministre des Mines, Antoinette Nsamba Kalambayi.
Maintenant voilà la SACIM (société Anhui Congo d’investissement minier) une coentreprise d’un groupe Chinois avec l’État Congolais, qui serait la seule grande entreprise de toute la zone du Grand Kasaï, vient de fermer les portes depuis ce mardi 08 mai 20222.
Le motif avancé serait le manque d’approvisionnement en lubrifiant et intrants de traitement.
Selon nombreuses autorités originaires du Kasaï Oriental, dont le député et ex-gouverneur de cette province, un de ceux dès la première heure se sont opposé à la décision de la ministre.
La véritable cause de cette fermeture serait un arrêt de la ministre des Mines, Nsamba Kalambayi (qui notons-le, est aussi originaire du Grand Kasaï), sur le régime de monopole de vente imposé à la SACIM.
Cette imposition consistait à ne vendre qu’aux clients choisis par le ministère des Mines le diamant a un prix inférieur que celui du marché.
Dans une vidéo, un syndicaliste de cette société, a même donné des précisions sur les prix de vente imposés par le ministère :
« on arrêté qui oblige leur société à vendre sa production de diamants à 12 ou 13 $US, alors qu’elle coûterait sur le marché local jusqu’à 26 $US, cet arrêté ne s’applique qu’à leur société et non à la Miba (Minière de Bakwanga) qui évolue dans la même province. »
On parle d’au moins 1.000 emplois qui vont disparaître avec la fermeture de la SACIM et ses taxes pour la province, dont SACIM est la seule entreprise qui contribue.
La population du Kasaï Oriental espère dans une intervention du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sauver l’entreprise.