Par Kiki Kienge
Le député national Édouard Mwangachuchu Hizi, propriétaire de SMB (Société Minière de Bisunzu avec le PE 4731), est une société minière située dans le Masisi, qui dans son périmètre d’exploitation y travaille des creuseurs artisanaux regroupés au sein de la coopérative Cooperama.
Le problème est que, ses creuseurs vendaient leur minerais à un comptoir dénommé CDMC, sous la couverture de la Sakima (entreprise de l’État Congolais) avec la certification de l’organisme ITSCI. Mais en réalité tout le coltan de la Cooperama, sortirait de la RD Congo sans payer les impôts ni aucune taxe pour atterrir directement au Rwanda ou l’Ouganda et être exporté comme produit de ces pays voisins.
Guéguerre entre entre Hutu et Tutsi ?
Mais voilà que le député Justin Ndayishimiye, élu de Masisi-Rubaya accusateur d’Édouard Mwangachuchu, était lui aussi notamment le coordinateur de la Cooperama, qui il fournit toute la logistique (eau, nourriture, matériel et équipements de travail) aux creuseurs artisanaux et travaillant dans la concession de la société SBM de Mwangachuchu.
Pour le député Justin Ndayishimiye, le but de cette barbarie macabre orchestré par son collègue Mwangachuchu et sa milice sur la population locale de Masisi, était de chasser les Autochtones de leurs terres, afin de pouvoir les remplacer par des nouveaux arrivants Tutsis, de la même origine que le député, Édouard Mwangachuchu.
Le député Justin Ndayishimiye avait donné comme exemple pour ses accusations contre le député Édouard Mwangachuchu, l’exécution de trois citoyens Congolais en juin 2019 par des éléments portant des tenues de la police commise à la garde des sites d’exploitation de la SMB. Dont les corps sont resté gardés à la morgue de l’Hôpital de référence de Goma pendant plusieurs jours.
Aujourd’hui le député Édouard Mwangachuchu est jugé dans une procédure de flagrance par la haute cour militaire Congolaise pour ;
« trahison, atteinte à la sûreté de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel, association des malfaiteurs et incitation des militaires à commettre des actes contraires à discipline ».
L’ANR ( Agence Nationale de Renseignement) aurait notamment trouvé des munitions et autres matériels militaires dans sa société d’exploitation des mines d’or à Ribaya dans le Masisi (SMB), notamment dans sa résidence principale à Kinshasa, dans la commune de la Gombe où se trouver sa femme, Umubera Mukabaranga.