0
0
Par Kiki Kienge
Les révélations sur la valse Sino-Congolaise ne semblent être qu’à sa genèse, après l’inspectrice générale des finances, Jules Alingete et Moïse Ekanga ancien coordonnateur du bureau de suivi du contrat, voilà le tour de Nico Nzau Nzau nouveau Directeur général de l’ACGT (agence congolaise des grands travaux), qui était notamment Directeur Général Adjoint au moment de la signature du contrat.
D’ambler, nous pouvons comprendre que la signature du contrat était plus poussée par des intérêts politiques que dans le souci du développement de la RD Congo et bien être de sa population. La RD Congo n’a su attendre deux ans pour réaliser des études de faisabilité pour le côté du contrat pour les infrastructures qui devraient-être réalisées en échange de notre cobalt et cuivre dont la valeur des gisements est évaluée à au moins 90 milliards $US. Comme le souligne clairement le DG Nico Nzau avec cette déclaration :
« Il nous fallait, que ça soit la partie Chinoise et la partie Congolaise, il nous fallait au moins deux ans pour faire les études. Là nous sommes pris de court, trois mois ou quatre mois après ON nous a demandé de commencer les travaux. »
À la question qui pourrait vous venir en tête de savoir qui serait le ON qui aurait demandé le début de l’exécution des travaux. Il est plus facile de déduire à une pression politique.
Nico Nzau Nzau confirme que le contrat Sino-Congolais était une bonne chose pour la RD Congo, un contrat bien négocié par la partie Congolaise. Mais voilà que de sa même bouche vient la contradiction à ses propres dires, Nico Nzau Nzau déclare : « dans tout projet quand il n’y a pas d’études, il y a dérapage. »
Pour le technicien et chef de l’ACGT, c’était plus l’approche des échéances électorales qui avait poussé le régime à anticiper le début des travaux sans études de faisabilité. C’était en 2010, il fallait avoir en main quelque chose à présenter aux électeurs pour les élections de 2011.
Sur les 114 millions $US dépensés pour l’hôpital du cinquantenaire, Nzau Nzau défend cette somme, disons-le exorbitants pour une réfection et non une nouvelle construction, sur la base de l’utilisation des nouveaux techniques pour renforcer les murs des bâtiment déjà croulants. Nzau Nzau parle de 18 millions $US pour l’équipement de l’hôpital et le reste pour la rénovation et construction de quelques bâtiments. Pourquoi alors, eux de la ACGT étant des techniciens n’ont-ils pas proposé au pouvoir la construction d’une nouvelle structure hospitalière au même prix ?
Pour le boulevard Sendwe-Triophal, une route de 3 KM, on a dépenser la sommes de 36 millions $US, donc 10 millions $US par KM. Pour l’ingénieur Nzau Nzau, étant un terrain marécageux, il fallait des enrochements, en plus c’est une route devrait accueillir le défilé du 30 juin qui a fait passer les chars militaires et donc la route a était encore refaite.
Le Directeur général de l’ACGT défend les dépenses jugées excessives par l’IGF pour la réalisation de quelques infrastructures liées au contrat Sino-Congolais, comparant avec des pays comme a Russie ou la France. Il parle de 400 milliards $US pour le viaduc de Millau en France, qui en réalité n’a couté que 400 millions $US pour 2,460 M, donc mille fois moins.
En bref, pour Nico Nzau Nzau les dépenses sur les projets ne sont des surfacturations, mais des chiffres réels qui s’approchent plus à la réalité du marché. Du matériel de travail qui a été commandé en urgence et acheminés par avion que par bateau. Nico Nzau Nzau préfère regarder sur une révision du contrat que de se baser sur les dépenses passées.
