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Par Kiki Kienge
Les 9èmes Jeux de la Francophonie 2023 risquent de se dérouler à Kigali au Rwanda qu’a Kinshasa en RDC en raison d’échéanciers non respectés, de dépassements de coûts et de sérieux problèmes organisationnels.
Après la session extraordinaire du Conseil d’orientation du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF) tenue le 24 octobre dernier pour faire le point sur l’état d’avancement des préparatifs de IXe Jeux de la Francophonie, des sérieux problèmes compromettraient la tenue des Jeux à Kinshasa.
Malgré l’assurance à l’administrateur de l’OIF, Geoffroi Montpetit par le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi, les chose sur place à Kinshasa ne semblent évolué.
Préoccupé par ce retard dans les travaux, le conseil de la Francophonie a donné à la RDC jusqu’au 15 novembre de se conformer au calendrier pour la consigne des infrastructures pour l’hébergement, la restauration, les infrastructures sportives et culturelles, la santé, la sécurité, la délivrance des visas et les transports.
Le Conseil d’orientation du Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF) précise dans son document envoyé à ma RDC :
« Au-delà de cette date, précisent les documents reçus, il sera impossible techniquement, tant pour la RDC, le CIJF que les États et les gouvernements de tenir ou de participer au IXe Jeux de la Francophonie. »
Le Conseil insiste notamment sur la gestion financière et demande aux autorités congolaises un contrôle sévère.
Si les responsables et autorités de la RD Congo ne respecteront ce délai, la Conférence ministérielle au sommet de la Francophonie du 19 au 20 novembre à Djerba, en Tunisie, va annuler l’organisation des jeux à Kinshasa.
On parle déjà d’une délocalisation vers le Rwanda, qui serait un uppercut dans l’orgueil congolais, vu les relations conflictuelles actuelles entre les deux voisins, la RDC et le Rwanda.
Kinshasa avait proposé les homes de l’UNIKIN (Université de Kinshasa) comme village pour le logement des athlètes, les stades des Martyrs et Tata Raphaël comme lieux des jeux, mais chose qui ne rentre pas dans les règles de la francophonie qui exige que les logements des athlètes ne soient distants au-delà de 30 minutes du lieu des jeux.
Pour rappel, le haut représentant du chef de l’État aux jeux de la francophonie, Didier Tshiyoyo avait été démis de ses fonctions le 04 janvier 2022, pour malversation financière. Didier Tshiyoyo était reproché d’avoir engagé des contrats sans respecter des procédures, la surfacturation et détournement des fonds. Il avait été remplacer par une structure d’urgence le Comité National des IXèmes jeux de la francophonie dirigée par Isidore Kwandja.
