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Par Kiki Kienge
« Le lithium de Manono doit être transformé en produits finis seulement dans le Tanganyika. », message des manifestants.
Une coalition des associations des jeunes du Tanganyika, ont manifesté ce lundi 24 octobre à Kalemie contre la construction de l’usine de fabrication des batteries à base du lithium de Manono hors de la province du Tanganyika.
La manifestation est partie de la place Kisebwe à Kalemie, après avoir emprunté quelques artères de la ville, les manifestants ont atterri à l’assemblée provinciale du Tanganyika. Le président de l’assemblée provinciale.
L’honorable Kibombo Kakudji Vincent accompagné de son bureau, ont reçu les jeunes leaders des associations des jeunes du Tanganyika qui ont remis aux autorités provinciales un mémo en référence à leur contestation, dont on peut lire :
« Ce complot orchestré par certains des animateurs du gouvernement central et du patron de la province du Haut-Katanga tend à conspirer contre notre province, nous dirons même tendant à conspirer contre notre avenir et l’avenir de nos enfants. »
Rappelons que le gouvernement Congolais avait signé un accord avec la Zambie pour la création d’une zone industrielle dans le Haut-Katanga, pour le développement et la fabrication des batteries à base de lithium de Manono, une autre probablement dans le Lualaba et à Manono.
Les autorités Congolaises défendent le choix de Lubumbashi et Kolwezi pour la fabrication des batteries à base de lithium de Manono, avançant la composition des batteries qui sont composées de plusieurs minerais et métaux qu’on trouve dans le Haut Katanga et Lualaba, notamment des infrastructures de production d’énergie électrique dont ne possède pour le moment le Tanganyika.
Il faudrait selon les autorités, beaucoup plus de temps pour réaliser toutes les infrastructures nécessaires pour la fabrication des batteries dans le Tanganyika, quand l’exploitation du lithium par la société AVZ Minerals devrait débuter en 2023 dès l’obtention du permis d’exploitation, qui pour une raison dont seul Dieu connaît, reste encore bloqué dans les territoires du directeur de la CAMI, Jean-Félix Mupande.
