Par Kiki Kienge
Folorunsho Alakija, née le 15 juillet 1951 d’un père musulman polygame qui avait 8 femmes et 52 enfants, elle est la 8e de sa mère, elle est marié depuis 1976 à Modupe Alakija et ont eu 4 enfants.
Sa mère étant vendeuse de tissus, elle est envoyée au Pays de Galles pour étudier, en 1970 après ses études elle est secrétaire à la banque International merchant Bank of Nigeria.
Après la faillite de la banque, elle repart étudier la mode à Londres, dès son retour au Nigeria elle lance la marque vestimentaire « Suprême Stitches » pour les privilégiée du pays dont l’épouse du président Ibrahim Babangida. En 1986, elle remporte le prix du meilleur designer/styliste.
En 1991, elle lance l’imprimerie « Digital Reality », puis elle achète une licence de prospection de pétrole, « bloc OPL 216 » de 250 000 hectares et crée la société Famfa Oil.
Contrairement aux autres Nigérians qui revend leurs blocs aux groupes étrangers, Folorunsho Alakija décidé exploite elle-même son bloc pétrolier.
Son bloc pétrolier est estimé à 1 milliard de barils en 2000, le gouvernement nigérian prend les 40 %, de sa société selon les lois, puis 10% pour posséder les 50%.
En mai 2012, la justice donne raison à Alakija contre le gouvernement nigérian et ordonne la restitution des 50 % de Famfa Oil à Folorunsho Alakija.
Folorunsho Alakija a créé la fondation Rose of Sharon, une ONG qui a pour but d’autonomiser les femmes, en particulier les veuves, les orphelins et les enfants. sa fondation a aidé des milliers de personnes et a mis en place des programmes de bourses d’études primaires à tertiaires, accordé des prêts commerciaux sans intérêt et permis aux veuves et aux jeunes d’acquérir des compétences et de créer des petites entreprises.