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Par Kiki Kienge
Le pays arc-en-ciel serait-il en train de passer à une discrimination des noirs contre les noirs non d’origine Sud-Africaine, Nelson Mandela devrait se retourner en ce moment dans sa tombe ?
L’opération Dudula est un mouvement déjà considéré xénophobe, qui prend de plus en plus d’ampleur dans la société Sud-Africaine.
Le mouvement est née dans les townships de Soweto à Johannesburg, puis s’est propagée rapidement dans d’autres villes du pays. En langue Zulu, Dudula signifie « forcer » ou « abattre », son objectif est d’expulser les travailleurs et non immigrés des autres pays d’Afrique.
Utilisant une violence extrême dans leurs manifestations contre les immigrés, les membres de ce mouvement se défendent de lutter contre la criminalité, le manque d’emplois des Sud-Africains et la médiocrité des services de santé causés par « l’afflux » d’immigrants. Veulent faire fermer les commerces des immigrés et obliger les entreprises de n’employer que des Sud-Africains.
Voilà que ces derniers temps, beaucoup d’immigrés commencent à rencontrer des difficultés administratives et autres.
« Pour le renouvellement des documents de séjours où visas, on vous demande des documents dont vous serez obligé de retourner dans votre pays d’origine, pour après les introduire dans l’ambassade Sud-Africaine. Mais ce dernier vous demandera d’attendre dans votre pays l’approbation de leur ministère qui risque de trop durer. » A déclaré un témoin. Un ne maniérez pas de vous chasser de leur pays.
Un autre témoin nous confirme les complications de réception et d’envoi d’argent à l’étranger subies par les immigrés :
« Prétendant la vérification de vos identités, ils peuvent vous faire attendre plus de deux semaines pour le retrait de seulement 100$. »
Dans les hôpitaux, les malades étrangers doivent présenté des tas de documents, qui sont presque impossible à se procurer sur place, Sinon il faudrait beaucoup de temps pour les avoir.
A lire notamment : https://t.co/T7NQyXvDNe?s=08
Nombreux étudiants et travailleurs immigrés se retrouvent en difficulté suite à ces pratiques officieuses des administrations et agences en Afrique du Sud.
