0
0
Par Kiki Kienge
Le prêtre Joseph (Jože Šöemen) surnommé Jozé, a officié à Moto entre 1992 et 2001 dans l’église Saint Émile, un village situé dans la province de l’Équateur en République Démocratique du Congo.
Le père Joseph est accusé d’avoir violé des dizaines de jeunes garçons tous mineurs, allant jusqu’à des perpétrations sexuelles. En 2001, deux victimes présumées dénoncent le prêtre, père Joseph est inculpé par la police judiciaire qui l’accuse de Joseph de pédophilie, atteinte aux mœurs et à la sûreté de l’État.
Le prélat rejette tous les accusations, mais l’officier de la police judiciaire (OPJ) conclue son rapport par cette conclusion :
« Les allégations retenues à charge du père José sont fondées dans la mesure où il a eu des relations particulières avec ces jeunes gens en dehors de la communauté. »
Mais voilà, aidé par ses paires de la congrégation des Lazaristes de moto, le prête n’a jamais comparu devant aucun juge en RDC, comme le témoigne cet ancien prêtre :
« Le provincial est venu me sollicitait, si je pouvais faire un mouvement vers moto pour rencontrer le confrère Joseph, pour le ramené rapidement à 3 heures du matin à Bobanda. Il n’a même pas traîné à Kinshasa et il a évacué. »
Contactés par les journalistes de France 24, les lazaristes nient l’appartenance du prêtre pédophile à leur conclusion et tout lien avec ce dernier.
Témoignage de Bobola ancien enfant de cœur du prête, il avait 14 quand le prêtre l’utilisait comme son objet sexuel ;
« C’est moi qu’il appelait souvent, il me prenait la main, il ouvrait la braguette de son pantalon et sortait son sexe. Il commençait à se touchait et à se masturber, au moment où il allait éjaculer je devrais tendre les mains. Il le faisait même dehors sur la véranda. »
Jean Denis Bolili, lui avait 16 ans au moment des faits ;
« Il nous corrompait avec des petits sommes d’argent pour notre silence, des habits, parfois du savon. Il contribuait aussi à mes études, il donnait de l’argent pour que je sois scolarisé. »
Le Vatican tenu au courant du dossier, a déclaré avoir ouvert une enquête sous la supervision du dicastère pour la doctrine de la foi, mais la conclusion de l’enquête du Vatican reste en faveur du prêtre pédophile :
« À la conclusion de l’enquête, après avoir évalué toutes les preuves, il a été considéré qu’il n’y a pas d’élément qui implique la culpabilité de l’accusé. »
Dans son pays d’origine la Slovénie, père Joze Contunu a officié dans la paroisse de Slivnica, on le voit même en compagnie d’enfants. Dans son pays d’origine la Slovénie, père Jozé continu a officié comme prêtre dans la paroisse de Slivnica, on le voit même en compagnie d’enfants.
Article basé sur un reportage de de la télévision France 24.
