Par Kiki Kienge
« Mobilisation partielle » de Vladmir Poutine, est-ce la décision de trop, cette goutte qui risque de faire déborder le verre ?
Vladimir Poutine vient de signer ce mercredi un décret autorisant la « mobilisation partielle » de la population russe, donc de 300.000 réservistes.
Ce décret précise notamment que ces réservistes devront recevoir une formation avant d’être envoyés sur la ligne de front.
En Ukraine comme « chair à canon » ? Là se pose la question.
Juste après l’annonce d’une mobilisation partielle de Vladimir Poutine, des centaines de personnes sont descendues dans les rues de plusieurs villes russes pour manifester leur opposition contre ce décret et surtout contre la guerre en Ukraine.
La police a réprimé ces mouvements de contestation avec violence, on parle de plus de 1300 manifestants arrêtés.
» Non à la guerre ! «
Voilà le slogan des manifestants, parmi eux on trouve même des mères de famille qui sont descendues dans les rues de Moscou, Saint-Pétersbour, mais aussi dans plus ou moins 38 autres villes du pays.
» Je ne donnerai pas mon fils, je ne laisserai pas mon fils partir « , lance une mère en colère contre le Tsar Vladimir Vladimirovič Putin Ier.
» je ne sais pas où nous allons, ce régime a signé son arrêt de mort, détruit la jeunesse « , déclare un manifestant de 60 ans.
Vladimir Poutine défend sa décision, prétendant utiliser tous les moyens face à l’Occident qui détruire la Russie selon lui : « ce n’est pas du bluff », a-t-il souligné.
La peur des Russes est de voir demain Vladimir Poutine annoncer une « mobilisation générale ».
Rappelons que ces derniers temps, l’armée russe est en difficulté, l’armée ukrainienne vient de reprendre la ville de Balaklia. On parle de plus de 3 000 kilomètres carrés repris en quelques jours par les soldats ukrainiens.
Par manque de ravitaillement en armes et nourriture, des soldats russes sont contraints de piller la population ukrainienne pour se nourrir, on note de plus en plus de désertions dans le camp Russe des militaires démoralisés par cette guerre de Poutine.