Par Kiki Kienge
« Nous faisons face à une prédation de très hauts niveaux qui relève justement une crise du bon sens, sans parler d’une crise des valeurs. Il ne faut pas qu’en croit que tout ici en RDC et en particulier ici au Katanga est à vendre, non. Ça constitue un cas de conscience national, ce pays n’est pas quelque chose qu’on peut brader au prix de quelques dollars qu’on reçoit de la part des Chinois » Msg Fulgence Muteba
L’énigme sur la vente ou pas et par qui, reste toujours une des problématiques de la saga du lycée Lubusha de Luisha.
Muyambo Kyanssa avait accusé en son temps deux prêtres d’avoir vendu à 1.9 millions de dollars américains le lycée à une entreprise Chinoises pour exploiter le sous-sol riche en cuivre, mais d’autres voix eux condamnent l’État Congolais.
Voilà aujourd’hui après sa descente sur terrain, Fulgence Muteba archevêque métropolitain de Lubumbashi sur radio Okapi, insiste avant tout qu’il n’est pas question de démolir, ni de délocaliser ce lycée mais plutôt de continuer avec les activités scolaires dans ce lycée. Surtout parle de la mystérieuse vente du lycée :
« Lycée Lubusha, c’est quelque chose de tellement valeureux qu’on ne peut pas oser le mettre en vente. Par ailleurs, l’église n’est pas un marché pour vendre. Comment est-ce qu’on peut commencer à se mettre en tête qu’on peut vendre un patrimoine comme celui-là »
« Pour le moment du moins de notre point de vue il n’est pas question ni des démolir ni de délocaliser, il est question de continuer les activités scolaires. »
Sur la vente du lycée par deux prêtres, S. E. Fulgence Muteba est encore plus sévère :
« Il y a un représentant légal de l’ASBL de l’archidiocèse de Lubumbashi, il n’a que lui qui est habilité à mettre en vente bien un ecclésiastique, on est d’accord là-dessus. Il y a eu effectivement des fils égarés qui ont été rouler par les exploitants miniers qui avaient demandé un hectare pour entreposer leurs matériels. Il n’a jamais été question de vendre le lycée Lubusha, il n’en sera certainement pas question.»
« Ces prêtres égarés n’ont pas eu mandat de vendre, parce que le seul représentant légal, c’est l’archevêque. Mon vénéré prédécesseur n’a jamais donné l’ordre de vendre et je n’ai pas trouvé dans les archives un reçu de vente du lycée. Même alors s’il fallait le vendre, il faut d’abord commencer par évaluer, ça n’a jamais été fait. »
L’archevêque métropolitain de Lubumbashi compte saisir toutes les institutions concernées la France car madame Marguerite Cousin était de nationalité Française, la Belgique pays de monsieur Cousin et un dossier sera déposés à Hong Kong où l’entreprise Chinoise est cotée en bourse.
« C’est un dossier clos, il ne s’agissait pas d’une vente, tout était illicites, illégales, c’est tout simplement la ruse des Chinois. »