Par Kiki Kienge
Ce dialogue est d’un film de la télévision Franco-Allemande, ArteTV qui m’a inspire pour écrire cet article sur ce personnage qui vient de nous quitter.
Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev, né le 2 mars 1931 à Privolnoïe dans l’actuel Kraï de Stavropol de père Russe et de mère Ukrainienne, homme d’État soviétique qui dirigea l’URSS de 1985 à 1991, Gorbatchev fut celui qui a mit fin à l’Union Soviétique (URSS). Père de la perestroïka ( réformes économiques et sociales menées par le président de l’URSS Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique) et de glasnost (politique de liberté d’expression et de la publication d’informations qui s’amorça par l’accident nucléaire de Tchernobyl1 puis fut portée en URSS par Mikhaïl Gorbatchev à partir de 1986).
Le film commence par la vision d’un vieux monsieur endormi dans un fauteuil devant une télévision allumée, il se réveille et dit au journaliste ; « Tu sais que j’ai failli y passer . »
C’est dans sa résidence prêtée a vie par des amis ou le film a été réalisé, Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev a été un des hommes les plus puissants du monde, mais n’a jamais couru derrière la gloire et l’argent.
Voilà quelques passages du film qui m’ont touché et qui décrivent bien l’homme :
« Cet ascenseur (dans la maison de Gorbatchev) a été installé par les amis de Mikhaïl Gorbatchev quand ils ont appris qu’il lui fallait presque une heure pour regagner sa chambre au premier étage. Lorsqu’il a renoncé à son poste à la tête du gigantesque empire Soviétique, il ne possédait qu’en et pour tout un appartement relativement modeste à Moscou. »
« En 1991 au moment de l’effondrement de l’URSS, des dirigeants (des ex-pays de l’URSS) ont offert à Mikhaïl Gorbatchev cette maison, qu’il a l’usufruit sans toutefois en être propriétaire. »
De quoi vivez-vous ?
« Je vis ainsi que tous ceux qui m’entoure, tous mes proches grâce à l’argent que j’ai gagné en donnant des conférences. Je me souviens d’une fois où j’ai touché 400 mille dollars en honoraire, à ne s’est produit qu’une fois, habituellement je touchais moins que ça. »
Vous avez mis cette maison à votre nom ?
« Non »
Mais vos voisins l’on fait !
« Je n’en sais rien, ils se sont approprié leurs maisons. Je les méprise. J’ai la conscience tranquille, Raïssa (sa femme) ne supportait pas qu’en fassent des choses pareilles, nous avions des principes. »
Sur sa femme, Raïssa Titarenko :
« on s’est jamais séparé, on était toujours ensemble, on ne faisait qu’un.
On disait qu’elle me menait par le bout du nez, ce que je n’ai jamais démenti. En fait, j’étais tout à fait d’accord, et c’était bien comme ça, ça l’a mettait en valeur. »
Glasnost
« Les gens ont besoin de liberté, sans la liberté l’homme ne peut pas s’épanouir, il ne peut pas comprendre ce qui se passe. Les gens doivent savoir ce qui se passe dans leur pays, au sein du pouvoir et à l’étranger. Savoir comment on vit ailleurs, en toute transparence. »
Sur le Putch :
« Parce que je suis faible, je n’ai couper aucune tête. Mais je ne regrette pas de ne pas avoir employé les méthodes de mes prédécesseurs, Lenine compris. Si on est incapable de garder raison parce que telle ou telle situation nous échappe, parce qu’on ne parvient pas à l’analysée, ce n’est même pas la peine de discuter. Dans ce cas il vaut mieux aller boire un verre. (…) Adopter la méthode Boris Eltsine, qui s’enfiler un demi-seau de vodka pour ensuite aller ses soulager derrière les roues de son avion. »
« Boris Eltsine un imbécile, une tête brûlée »
Le lien du documentaire complet de ArteTv