Tshopo pollution rivière Aruwimi : la société Chinoise Xiang Jiang Mining snobe la décision d’Ève Bazaiba et du gouvernement Congolais

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Par Kiki Kienge

C’est en août 2021 que des activistes de la société civile de la Tshopo, notamment monsieur Jean-François Mombia avaient lancé l’alerte sur la pollution de la rivière Aruwimi :

« les exploitations minières d’une entreprise Chinoise. Il y a des diarrhées et beaucoup de problèmes. Il y a des poissons pourris qui flottent sur le lac. Malheureusement, il y a des gens qui les consomment et jusqu’à Yambenga et Bumba ii s’observe une succession des épidémies de choléras terribles », avait déclaré Jean François Mombia, Président du conseil d’administration de RIAO-RDC à son temps.

Lors du passage en février de cette année de madame Ève Bazaiba, vice-première ministre, ministre de l’Environnement et du développement durable dans la Tshopo, madame la ministre avait pris la décision d’arrêter l’exploitation de la société Xiang Jiang Mining sur l’affluent Aruwimi, interdisant ainsi toute prospection à la société Chinoise. La décision de Bazaiba précisait notamment l’indemnisation des victimes de la pollution.

Le motif était que la pollution était tellement grave que même l’eau de la rivière avait changé de couleur pour passer au rouge, une pollution comparable à cette de la rivière Kasaï où une forte dose de fer et de nickel avait été déversée par une entreprise exploitante du diamant en Angola voisin.

Mais voilà qu’au lendemain même de la décision de madame Eve Baziba, la société Xiang Jiang Mining avait repris ses activités sans aucune préoccupation, faisant Fi de la décision d’arrêt de madame Bazaiba qui est la représentante du gouvernement Congolais.

La société civile préoccupée par cette arrogance des Chinois, est allé voir le directeur de la société chinoise, sa réponse plus qu’être arrogante, était dénigrante envers nos autorités et la population Congolaise.

Pour lui la vice-Première ministre, ministre de l’Environnement et du développement durable n’avait ordonné l’arrêt de l’exploitation de la société Xiang Jiang Mining, mais bien au contraire cautionner le travail de ladite société chinoise :

« La ministre était venue nous donner l’aval, vous pensez que si on n’avait pas l’autorisation du gouvernement congolais, on serait ici. » Réponse confirmée par Jean François Mombia de la société civile.

La société civile dénonce notamment l’entreprise Chinoise de vouloir délocaliser plus ou moins 10 mille personnes sans leur consentement, une population qui ne vit principalement que de la pêche et activités liés à la rivière Aruwimi.

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