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Par Kiki Kienge
Au dernier sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth qui s’est tenu à Kigali au Rwanda le mois dernier, la non-participation du président Sud Africain officieusement serait lié à la présence du nom de Cyril Ramaphosa sur une liste de l’Intelligency Rwandais d’espionnage avec la cible du logiciel israélien Pegasus. Le président Sud Africain n’aurait jamais digéré cette arrogance de Kigali, d’autant que jusqu’à présent le régime de Paul Kagame continu a nier les faits malgré les preuves de nombreux services secrets occidentaux.
En 2019 l’Organized Crime and Corruption Reporting Project avait révélé une liste des 50 000 numéros de téléphone qui auraient été choisis par le régime de Paul Kagame comme cibles du logiciel espion, sur cette liste figuraient notamment le président français Emmanuel Macron et des citoyens américains ayant des liens avec des opposants du régime rwandais.
Voilà que la Commission du renseignement de la chambre des représentants sur la Cyber surveillance commerciale du congrès américain, vient de décider d’ouvrir une enquête sur les tentatives et espionnages du régime de Paul Kagame des citoyens américains avec le logicielle Pagasus.
Carine Kanimba fille de Paul Rusesabagina l’ex-directeur d’hôtel rwandais lors du génocide rwandais connut pour avoir dirigé l’Hôtel des Mille collines à Kigali, dont les actions pour sauver des Tutsi ont inspiré le film Hôtel Rwanda réalisé en 2004, a témoigné ce mercredi 27 juillet 2022 devant à Commission du renseignement de la chambre des représentants sur la Cyber surveillance commerciale du congrès américain. Rappelons que Paul Rusesabagina en 2017 créera un parti d’opposition rwandais le MRCD et devint ainsi l’homme a abattre du régime de Kigali.
Carine Kanimba de nationalité américaine lors de son passage en Belgique pour plaider en faveur de la libération de son père Paul Rusesabagina, aurait découvert que la sécurité de son téléphone avait été compromise :
« C’était déjà assez grave qu’ils aient enlevé mon père, l’aient torturé et l’aient privé de ses droits légaux. Maintenant, nous découvrons qu’ils ont écouté mes conversations avec le département d’État américain, la ministre belge des Affaires étrangères Sophie Wilmes et nos avocats. Cela ajoute l’insulte à la blessure. » Avait déclaré Carine Kanimba.
Voici le lien de la vidéo en anglais sur l’audience publique du Comité du renseignement de la Chambre des représentants sur la Cyber surveillance commerciale :
