Par Kiki Kienge
C’est suite au Tweet du 26/06/2022 ci-dessous, que le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en RDC a déclaré la possibilité d’inscrire les massacres du 21/06/2022, qui aurait fait 17 morts sur la liste des crimes de guerre en rapport avec les violations des droits de l’homme commises par le mouvement du M23 en RD Congo :
Voici la réaction du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en RDC :
« Ces atteintes d’une extrême gravité ont été documentées par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en République Démocratique du Congo. Ces enfants font partie d’un groupe d’au moins 17 civils tués lors d’actes de représailles sur la population civile commis par des combattants du M23 dans les localités Nkokwe et Bugina territoire de Rutshuru, le 21.06.2022. Le Bureau des Nations Unies rappelle que ces actes peuvent constituer un crime guerre, infraction imprescriptible dont les auteurs doivent retrouvés et punis. Ces crimes que le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme continue de documenter s’ajoutent à ceux contenus dans le rapport publié en 2014 et accessible au lien suivant » :
10 octobre 2014
RAPPORT DU BCNUDH SUR LES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME COMMISES PAR LE M23 AU NORD-KIVU
Ce rapport du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) en République démocratique du Congo (RDC) porte sur les violations des droits de l’homme commises par le Mouvement du 23 Mars (M23) dans la province du Nord-Kivu, notamment dans les parties des territoires de Nyiragongo et de Rutshuru qu’il a occupées entre la mi-avril 2012 et le 4 novembre 2013.
Au cours de cette période, les membres du M23 ont commis dans ces régions des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, dont des atteintes au droit à la vie, des atteintes au droit à l’intégrité physique, y compris des actes de violence sexuelle, des atteintes au droit à la liberté et à la sécurité de la personne et des atteintes au droit à la propriété. Ces violations pourraient constituer des crimes internationaux ainsi que des crimes au sens du droit pénal congolais compte tenu de leur nature et du contexte dans lequel elles ont été commises.