Seulement 150 millions $US et un peu de volonté politique pour relancer la MIBA.

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Par Kiki Kienge

Une fois fleuron économique et premier employé du Kasaï-Oriental, la Minière de Bakwanga (MIBA) aujourd’hui est un géant qui ne broie que du noir, suite à une mauvaise gestion des régimes passés et surtout à une négligence et clientélisme du régime actuel, qui ne semble jurer que sur Kolwezi, Lubumbashi, Goma et Kinshasa.

150 millions $US, cela peut sembler un montant exorbitant, mais pour faire parallèle avec les dépenses de nos institutions publiques et des programmes, disons-le ratés. Cette somme n’est que dérisoire pour relancer une société qui pourrait mettre fin en partie à l’exode rural que vit en ce moment le grand Kasaï.

  • Fin 2021, la présidence de la République Démocratique du Congo (RDC) a dépensé 716,5 milliards Fc, soit 359.3 millions $US selon les chiffres du rapport des états de suivi budgétaire sur l’exécution de la loi des Finances de l’exercice 2021.
  • 497 millions $US, aurait coûté le programme des 100 jours selon un rapport de la présidence et presque 2 fois plus selon l’ODEP (Observatoire de la dépense publique).
  • 138 millions $US le projet TSHILEJELU, un programme que pour Kinshasa pour et l’espace Grand Kasaï.

En 2020, le chef de l’État Félix Tshisekedi lui-même originaire du Kasaï, avait limogé le conseil d’administration de la MIBA, puis débloquer 5 millions de dollars pour remettre à flot cette société. 

Sur les 5 millions $, 3 millions auraient servi à l’achat d’une usine de traitement de diamant d’une capacité de 200 tonnes par heure, hélas cette nouvelle usine de fabrication chinoise attend encore dans des conteneurs d’être installée. En plus se pose le problème d’énergie électrique en permanence qui semble être une utopie dans la province malgré les multiples annonces de la fin des travaux du barrage de Katende.

Pour les autorités locales, une partie du calvaire actuel de la Miba serait dû à l’ingérence de Kinshasa dans la gestion de l’entreprise. On accuse nombreux conseillers du chef de l’État d’avoir la mainmise sur la gestion de l’entreprise pour leurs intérêts personnels. 

Aujourd’hui, la dette réelle de la MIBA est évaluée entre 450 et 500 millions $US et pas encore de solutions crédibles en vue pour la société.

Pire encore la société minière de Bakwanga a perdu en décembre dernier 20 titres miniers, dont 15 permis d’exploitation constitués de 12 de diamant, de 2 de cuivre-cobalt et 1 de l’or, 5 permis de recherche constitués de1 de diamant, 2 cuivre cobalt et 1 de l’or. C’est presque 45 km carrés où se trouve les plus importants gisements qui constituent presque les 75% de réserve en diamant.

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