Par Kiki Kienge
Ça serait l’un des sujets abordés par le président rwandais Paul Kagame et son homologue congolais Félix Tshisekedi, le jeudi 24 mars dernier en Jordanie.
Selon l’armée congolaise (FARDC), des rebelles du M23 venus du Rwanda, fortement armés seraient les auteurs des derniers massacres de la population dans une zone frontalière du Rwanda et dans le parc national des Virunga.
L’armée congolaise les aurait repoussés jusqu’au Rwanda d’où ils auraient leurs bases.

Dernièrement même la Monusco, la mission de l’ONU, avait même dénoncé une recrudescence des attaques des ADF, de la CODECO vers la frontière ougandaise et des M23 côtés rwandais.
Le général Benoit Chavanat, commandant adjoint des forces de la Monusco, avait déclaré ;
« Si on prend du nord au sud, de manière un peu caricaturale, nous avons le Codeco au nord qui ont un peu évolué dans leurs objectifs et qui s’en prennent, vous le savez, depuis quelques semaines aux camps de déplacés. Vous avez évidemment les ADF qui sont combattus vigoureusement par les armées ougandaises en lien avec les FARDC et qui continuent à commettre ici ou là des atrocités. Vous avez le M23 dont on sent quelques signes de regain d’activité, notamment contre les FARDC directement, mais indirectement sur les civils. Et vous avez plus au sud, bien sûr, les Maï-Maï qui s’en prennent à des communautés, vous le savez, sur les Hauts-plateaux », sur RFI.
La réalité est que, sous l’état de siège décrété par le pouvoir de Kinshasa, les massacres semblent plus s’accentuer qu’auparavant.
Kinshasa ne donne aucun bilan de l’état de siège, seules quelques victoires sporadiques des FARDC, mais les députés et la population du grand Kivu semblent en avoir marre de cette situation d’urgence imposée par Kinshasa qui ne semble que donner un résultat contraire sur leur social.