Haut-Lomami : George Forrest avec GoCongo Holding Belgium investi dans l’agroalimentaire.

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Par Kiki Kienge
Dans le domaine agroalimentaire, la République démocratique du Congo pourrait produire autant que le Brésil, mais voilà le pays de Lumumba par manque d’infrastructures, mais surtout de volonté politique, la RDC importe plus de 75% de ses besoins alimentaires.

C’est avec son groupe agroalimentaire GoCongo Holding Belgium, que l’homme d’affaires Congolais vient de finaliser le rachat de la Pastorale du Haut-Lomami (PHL), le montant de cette acquisition n’a pas encore été divulgué pour des raisons internes à la société.

GoCongo Holding Belgium est une fusion entre George Forrest et l’entrepreneur d’origine iranienne Aziz Khabirpour, qui possède déjà en RDC une importante production locale de farines, sa propre biscuiterie(marques Extra Bisco et Baby Food) et une entreprise de production de viande.

Pour la petite histoire, Grelka l’entreprise appartenant à 100% George Forrest après le rachat des parts des actionnaires minoritaires de Aldo Vastapane et de Boerenbond.
Les Grands Élevages de Katongola (Grelka), fût créé par le baron Léon Lambert qui était l’unique propriétaire de la société dans les années 1930 qui après céda ses actifs à Albert Frère.

Grelka achetait par George Forrest, possédait déjà avant sa fusion avec l’iranien Aziz Khabirpour, plus de 30.000 bovins sur une espace d’au moins 450.000 hectares de terre, entre Kamina et Kolwezi dans le Katanga.

« L’
agriculture en RDC pourrait même dépasser bientôt l’exploitation minière en tant qu’industrie dominante en RDC », George Forrest

Avec la fusion, GoCongo Holding Belgium possède désormais un troupeau de bovins de près de 56 000 têtes sur 73 000 hectares de terre, l’entreprise espère notamment de passer pour le renouvellement de son cheptel de 8.000 naissances de vaux à 15.000 par an.

Une aubaine pour la province du Haut-Lomami qui a des difficultés dans le développement, a emboîter le pas a ses 3 sœurs jumelles du Grand-Katanga.
Avec ses genres d’initiatives et de volonté, le Haut-Lomami pourrait devenir un des greniers alimentaire du pays, puisque possédant tous les atouts.

Source agence ecofin, lecho.be

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